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Message de lcclalsace posté le 18-03-2010 à 14:19:18 (S | E | F)
Hello, everyone!
Félicitations ! Les épreuves sont enfin terminées. Est-ce que je suis la seule d'avoir pensé que l'auteur parlait de Lady Di pour le thème? Une dame anglaise et mon mari n'ont pas vu tout de suite, mais quand je l'ai dit, ils ont tous les 2 dit, "MAIS OUI!"
Trouvez-vous que les traductions étaient difficiles ? Je suis anglophone et j'ai fait la version en passé simple pour la plupart, mais je me demande si j'aurais dû suivre mon instinct et faire plus d'imparfait. Qu'avez-vous fait ?
BONNE JOURNéE ET REPOSEZ-VOUS!
LCCL
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Modifié par lucile83 le 18-03-2010 14:27
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Réponse: CAPES anglais18 mars/thème de erie001, postée le 18-03-2010 à 16:00:53 (S | E)
Bonjour,
J'ai eu la même réflexion, que la femme en question pourrait être Lady Di, mais, comme elle était visiblement seule dans la voiture... la situation n'était pas la même.
Il n'y avait pas de difficultés particulières, ni dans la version ni dans le thème, ce qui me fait craindre que la correction va être d'autant plus sévère...
Quant au temps utilisé, vu que les actions étaient répétées (would...) j'ai, peut être à tort, opté pour l'imparfait et n'ai utilisé le passé simple que concernant les histoires d'enfants emportés.
Mon cher et tendre vient de jeter son coup d'oeil d''expert sur ma version (je ne suis pas française non plus) pour vérifier la fluidité et syntaxe, ainsi que les accords... et zut... j'ai fait des fôôtes. Quelqu'un a une idée de quelle façon c'est corrigé (1 point en moins pour une petite erreur, 2 pour une grande ????)
Allez, il faut continuer à y croire, le temps d'attente sera longue mais faut s'accrocher et préparer les oraux !!
Réponse: CAPES anglais18 mars/thème de erie001, postée le 18-03-2010 à 16:50:14 (S | E)
Allez, pour ceux et celles qui souhaitent voir les sujets :
VERSION
When I was seven we moved again, to a tiny wooden cottage on the Saint Marys River upstream from Sault Sainte Marie. We were only renting the cottage for the summer, but for the time being it was our house, since we had no other. It was dim and mousy-smelling and very cramped, stuffed with all the things from the place before that were not in storage. My sister and I preferred to spend most of our time outside it.
There was a short beach, behind which the cottages, with their contrasting trim -green against white, maroon against robin’s-egg blue, brown against yellow — were lined up like little shoeboxes, each with its matching outhouse at an unsanitary distance behind. But we were forbidden to swim in the water, because of the strong current. There were stories of children who had been swept away, down toward the rapids and the locks and the Algoma Steel fires of the Soo which we could sometimes see from our bedroom window on overcast nights, glowing dull red against the clouds. We were allowed to wade though, no further than the knee, and we would stand in the water, strands of loose weed tangling against our ankles, and wave at the lake freighters as they slid past, so close we could see not only the flags and sea gulls at their stems but the hands of the sailors and the ovals of their faces as they waved back to us. Then the waves would come, washing over our thighs up to die waists of our bloomered and skirted seersucker bathing suits, and we would scream with delight.
Our mother, who was usually on the shore, reading or talking to someone but not quite watching us, would sometimes mistake the screams for drowning. Or she would say later, «You’ve been in over your knees,” but my sister would explain that it was only the boat waves. My mother would look at me to see if this was the truth. Unlike my sister, I was a clumsy liar.
The freighters were huge, cumbersome, wit rust staining the holes for their anchor chains and enormous chimneys from which the smoke spurted in grey burps. When they blew their horns, as they always did when approaching the locks, the windows in our cottage rattled. For us, they were magical.
Margaret Atwood, Dancing Girls, 1977
Réponse: CAPES anglais18 mars/thème de erie001, postée le 18-03-2010 à 16:50:55 (S | E)
THEME
On allait l’aider à se remettre debout. Elle discernait des phares, des coups de freins.
Les pneus crissaient sur un tapis d’éclats de verre, des gens accouraient à son secours.
Plusieurs personnes, devinait-elle, entouraient déjà la voiture, qui ne refuseraient pas de la raccompagner. Des hommes tournaient autour de l’épave et, sans le hurlement continu de l’avertisseur, elle eût pu entendre ce qu’ils disaient et les guider dans leurs efforts pour lui porter assistance. Peut-être ne l’avaient-ils pas encore aperçue et croyaient-ils le véhicule abandonné?
Des bruits de moteur lui parvenaient également malgré le klaxon condamné à ne plus se taire. Ils ronflaient, puis s’éteignaient et repartaient en pétaradant, dégageant à force — à moins que celle-ci eût une autre origine — une affreuse odeur de caoutchouc brûlé qui lui évoquait un appareil électrique dont avaient grillé les circuits. Cela s’était produit durant les grandes vacances, l’année précédente; un micro-onde qu’elle avait laissé tourner à vide avait fini par rendre l’âme en dégageant longtemps, on la respirait encore le lendemain jusque sur la terrasse qui dominait l’océan, une puanteur similaire.
Ils avaient dû se rendre compte de sa présence maintenant. Elle ne comprenait pas alors pourquoi, au lieu d’ouvrir les portières et de l’en tirer, ces gens prenaient la voiture en photo. Car les fulgurances répétées qui la traversaient de part en part, la laissant aveugle pendant plusieurs secondes, ne pouvaient provenir que de flashs, elle en avait assez l’habitude pour en reconnaître les éclairs, aussi groggy fût-elle, quelles que fiassent les circonstances.
Ils photographiaient la carcasse métallique de l’extérieur. Ils en photographiaient aussi l’intérieur par le trou des vitres, et les alternances de ténèbres et de flamboiements amenuisaient les maigres capacités de réflexion dont elle disposait, si bien qu’elle ne savait plus si elle devait sourire pour paraître à son avantage, comme elle avait appris à toujours le faire en public, ou bien au contraire s’indigner, les traiter de tous les noms et s’enfoncer plus avant dans la cavité qui la tenait prisonnière, afin de disparaître de leur vue.
Serge Bramly, Le premier principe
Le second principe , 2008
Réponse: CAPES anglais18 mars/thème de thaisthais, postée le 19-03-2010 à 09:10:06 (S | E)
oui would enversion = imparfait
honnêtement je les ai trouvées un peu dures, pourtant je suis plutot bonne en trad, c'est surtout que c'était long, et que je n'ai aps eu le temps de me relire... la version, la difficulté était lexicale, mais je crois qu'il n'y avait pas à hésiter pour les tps. Le thème, c'était une question de vocab et de syntaxe, tte déconstruite, je pense qu'il fallait tt remettre en place pour que ca fasse anglais, car ca ne faisait deja pas français... et l'usage du subj imparfait n'aidait pas!
Réponse: CAPES anglais18 mars/thème de erie001, postée le 19-03-2010 à 10:49:52 (S | E)
C'est vrai que les textes étaient longs. L'an dernier - non admissible - j'avais fini une heure avant la fin, hier j'ai mis mon dernier point au moment que le surveillant nous disait de poser les stylos... (les dernières lignes dans une écriture exécrables car peur de ne pas pouvoir finir).
Ce n'est pas évident de trouver la tournure de phrase qui d'une part respecte la volonté de l'écrivain et d'autre la syntaxe exigée. On sera fixé(e)s d'ici 70 jours....
Réponse: CAPES anglais18 mars/thème de lcclalsace, postée le 19-03-2010 à 22:36:29 (S | E)
Une fois de plus... j'aurais d¨suivre mon instinct! Mais je me suis dit qu'ils n'auraient jamais choisi un texte de version dans l'imparfait parce que ce serait trop simple. ARG!
On verra l'année prochaine.
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