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Texte à corriger
Message de friendienne posté le 15-05-2018 à 14:50:16 (S | E | F)
Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir corriger le texte ci-dessous qui porte sur un phénomène de la nature :

Le 26 juillet 2010 est un jour qui se grava dans ma mémoire pour jamais. Il pouvait être 8h du matin dans ma ville côtière en Inde. Toute la nature était d’un calme menaçant. Je m’en souviens, comme si c’était hier, que je demeurais accoudée au bord de ma fenêtre en contemplant le ciel et en buvant mon café matinal. Le ciel se mit à s’assombrir et les nuages gris foncé presque pourpres s’amoncelaient. Dans le lointain, le tonnerre grondait. Au près, les cris perçants des oiseaux qui virevoltaient en pagaille étaient assourdissants. Chaque bip de mon portable me fit sursauter de terreur. En effet, la pensée même d’une alerte rouge était effrayante.

Tout à coup, la nature se déchaîna : le vent commença à gémir et à souffler en rafales, son mugissement retentissait, les nuées obscures fracassaient comme un monstre furieux, les éclairs orange déchiraient le ciel. Celui-ci s’étendait au-dessus comme un manteau lourd qui allait s’abattre sur la terre à tout moment. Les volets claquaient si fortement qu’ils eurent failli s’arracher.

Avant que j’aie pu réagir, des trombes d’eau se mirent à tomber si intensément que les vitres menaçaient à s’exploser. Le rideau épais de la pluie incessante venait fouetter mon visage et l’écume mouillait l’ameublement. Un courant d’eau jaillit dans la maison par la porte située au rez-de-chaussée. Il pleuvait des hallebardes et de grosses gouttes d’eau arrachaient les arbres et déchiquetaient le feuillage. La ville devint un égout ouvert qui ne cessait de déborder. La puanteur des ordures se mêlant à l’odeur du bitume inondé me donnaient le vertige. On entendait la sirène des ambulances et les gens crier « Sauve qui peut », « Mettez-vous à l’abri » Le niveau de l’eau se montait à telle vitesse que j’avais un étrange pressentiment que je me fisse avaler par le courant. Toute la ville se plongea dans les ténèbres à cause de la coupure d’électricité.

Ce cauchemar dura huit heures. Le lendemain, le soleil réapparut, la nature s’apaisa et recouvra son calme. Cependant, la rue était encore bloquée des voitures en panne, des panneaux publicitaires renversés, des arbres abattus, des toits et des vitres de certaines maisons écrasés.

Même si cela fait huit ans que je vécus ce déluge affreux, j’ai la chair de poule dès que je concentre mon esprit sur ce souvenir terrifiant.

Merci beaucoup !



Réponse : Texte à corriger de gerold, postée le 15-05-2018 à 16:42:30 (S | E)
Bonjour friendienne

Le 26 juillet 2010 est un jour qui se grava dans ma mémoire pour autre préposition jamais. Il pouvait être 8h en dehors des horaires de train, les heures s'écrivent en principe en toutes lettres du matin dans ma ville côtière en Inde. Toute la nature était d’un calme menaçant. Je m’en "en" n'est pas justifié ici souviens, comme si c’était hier, que je demeurais accoudée au bord de ma fenêtre en contemplant le ciel et en buvant mon café matinal. Le ciel se mit à s’assombrir et les nuages gris foncé presque pourpres les nuages peuvent-ils être à la fois gris foncé et pourpres (nuance de rouge tirant sur le violet)? J'ai un doute s’amoncelaient. Dans le lointain, le tonnerre grondait. Au près ne se dit pas, les cris perçants des oiseaux qui virevoltaient en pagaille mot un peu familier qui ne convient peut-être pas ici étaient assourdissants. Chaque bip de mon portable me fit à cause de "chaque" l'imparfait me semble préférable sursauter de terreur. En effet, la pensée même d’une alerte rouge était effrayante.

Tout à coup, la nature se déchaîna : le vent commença à gémir et à souffler en rafales, son mugissement retentissait, les nuées obscures fracassaient verbe pronominal comme un monstre furieux, les éclairs orange déchiraient le ciel. Celui-ci s’étendait au-dessus inutile, il est clair que le ciel est "au-dessus" comme un manteau lourd qui allait s’abattre sur la terre à tout moment. Les volets claquaient si fortement qu’ils eurent failli il faut un autre temps s’arracher.

Avant que j’aie pu réagir, des trombes d’eau se mirent à tomber si intensément que les vitres menaçaient à s’exploser autre préposition et le verbe n'est pas pronominal. Le rideau épais de la pluie incessante venait fouetter mon visage et l’écume mouillait l’ameublement. Un courant d’eau jaillit dans la maison par la porte située au rez-de-chaussée. Il pleuvait des hallebardes et de grosses gouttes d’eau arrachaient les arbres des gouttes d'eau même grosses peuvent-elles arracher des arbres? et déchiquetaient le feuillage. La ville devint un égout à ciel ouvert qui ne cessait de déborder. La puanteur des ordures se mêlant à l’odeur du bitume inondé me donnaient attention au sujet du verbe le vertige. On entendait la sirène des ambulances et les gens crier « Sauve qui peut », « Mettez-vous à l’abri » ponctuation Le niveau de l’eau se montait ce n'est pas un verbe pronominal à xx il manque un petit mot ici telle vitesse que j’avais un étrange pressentiment que je me fisse avaler maladroit, dire autrement par le courant. Toute la ville se plongea idem dans les ténèbres à cause de la coupure d’électricité.

Ce cauchemar dura huit heures. Le lendemain, le soleil réapparut, la nature s’apaisa et recouvra son calme. Cependant, la rue était encore bloquée des autre préposition voitures en panne, des panneaux publicitaires renversés, des arbres abattus, des toits et des vitres de certaines maisons écrasés les toits peuvent être écrasés, pas les vitres. Chercher un verbe signifiant littéralemt "réduire en poudre".

Même si cela fait huit ans déjà que je vécus ce déluge affreux, j’ai la chair de poule dès que je concentre mon esprit sur ce souvenir terrifiant.



Réponse : Texte à corriger de friendienne, postée le 16-05-2018 à 15:35:20 (S | E)
Merci Gerold d'avoir corrigé ce texte.

Le ciel se mit à s’assombrir et les nuages rouges tirant sur le pourpre s’amoncelaient. Est-ce que cette est correcte ?

Les volets claquaient si fortement qu’ils avaient failli s’arracher.

La puanteur des ordures se mêlant à l’odeur du bitume inondé me donnaient attention au sujet du verbe le vertige.
J'ai utilisé le pluriel "donnaient" car le sujet, c'est la puanteur et l'odeur, n'est-ce pas ?

Le niveau de l’eau montait à une telle vitesse que j’avais un étrange pressentiment de me faire avaler par le courant. ou j'avais un étrange pressentiment que le courant m'avale / m'avalerait / m'avalât ?? Je ne suis pas sûre de cette construction

Cependant, la rue était encore bloquée par des voitures en panne. La préposition par conviendrait ?

Merci beaucoup.



Réponse : Texte à corriger de gerold, postée le 16-05-2018 à 19:09:24 (S | E)
Le ciel se mit à s’assombrir et les nuages rouges tirant sur le pourpre s’amoncelaient. Est-ce que cette phrase est correcte ? Oui

Les volets claquaient si fortement qu’ils avaient failli s’arracher. Le plus-que-parfait ne convient pas car il n'y a pas d'antériorité (les volets n'ont pas failli s'arracher avant qu'ils ne claquent). C'est un passé simple qu'il faut ici.

La puanteur des ordures se mêlant à l’odeur du bitume inondé me donnaient attention au sujet du verbe le vertige. J'ai utilisé le pluriel "donnaient" car le sujet, c'est la puanteur et l'odeur, n'est-ce pas ? Non, l'odeur ne peut pas être sujet dans cette phrase, ce serait différent bien sûr si vous écriviez "La puanteur des ordures et l’odeur du bitume ...

Le niveau de l’eau montait à une telle vitesse que j’avais un étrange pressentiment de me faire avaler par le courant. ou j'avais un étrange pressentiment que le courant m'avale / m'avalerait / m'avalât ?? Je ne suis pas sûre de cette construction. "... j'avais l'étrange pressentiment que le courant allait m'avaler", ou m'avalerait. Le pressentiment est l'intuition que quelque chose va se produire, il faut donc un futur (le conditionnel est ici un futur dans le passé, au présent on dirait j'ai l'étrange pressentiment que le courant va m'avaler", ou m'avalera).


Cependant, la rue était encore bloquée par des voitures en panne. La préposition par conviendrait ? Oui, le complément du verbe passif (complément d'agent) est introduit normalement par ... par justement! Seuls certains verbes (exprimant un sentiment) admettent aussi "de" (il est aimé de ses enfants, apprécié de ses collègues ...).


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Modifié par gerold le 16-05-2018 21:39





Réponse : Texte à corriger de friendienne, postée le 18-05-2018 à 17:35:35 (S | E)
Merci beaucoup Gerold pour les corrections et les explications.

Une petite chose :

Les volets claquaient si fortement qu’ils faillirent s’arracher. : est-ce que la conjugaison est correcte ?

Si c'est correct, je n'ai pas bien compris si l'on utilise le verbe "faillir + l'infinitif" comme être sur le point de ou est-ce que l'on utilise avoir failli + l'infinitif ?

Merci beaucoup.



Réponse : Texte à corriger de gerondif, postée le 18-05-2018 à 18:05:32 (S | E)
Bonjour,
Oui, le temps est correct.
Quelqu'un qui trébuche, manque de tomber mais finit par se rétablir pourra dire : J'ai failli tomber.
Si une voiture me frôle sur un passage piéton qu'elle n'a pas respecté, je pourrai dire : Cette voiture a failli m'écraser ! j'ai eu de la chance.
L'action n'a pas eu lieu mais il s'en est fallu de peu qu'un accident n'arrive.
Dans la même idée, on dit en langage familier: C'était moins une ! / Ça n'est pas passé loin. / Il ne s'en est pas fallu de grand chose./ Il s'en est fallu d'un cheveu.

Les volets claquaient si fortement qu’ils faillirent s’arracher signifie qu'ils se sont presque arrachés tellement le vent était violent.

En anglais, sur cette notion, on fait la différence entre almost et nearly.
J'ai failli réussir (dit avec regret car on regrette d'avoir raté) : I almost succeeded.
J'ai failli me faire tuer (dit avec plaisir car on est content d'en avoir réchappé) : I nearly got killed.
I almost got you! Ah, je t'ai raté de peu, j'ai failli t'avoir. (dit avec regret)
Hey, watch out! you nearly got me! Hé ! Fait donc attention ! Tu as failli m'avoir !(dit avec soulagement)





Réponse : Texte à corriger de friendienne, postée le 21-05-2018 à 15:34:14 (S | E)
Merci beaucoup Gérondif.




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